Retraite à l'étranger : par où commencer ?
Déménager nécessite un minimum de préparation et d’organisation. Quand on reste dans la même ville ou le même secteur, les tâches sont limitées. On peut faire un transfert d’adresse mais on n’est pas obligé de changer d’agence bancaire ni de médecin traitant.
Quand on change de ville ou de région, davantage de démarches s’imposent. On peut rester dans la même banque ou conserver son fournisseur d’internet, mais il faudra probablement changer d’agence et faire un transfert de compte ou d’abonnement, par exemple.
Et quand on quitte la France pour s’installer à l’étranger, il y a encore plus de choses à gérer,
Cela est d’autant plus vrai à la retraite que si l’on est actif, car souvent l’entreprise qui envoie ses salariés à l’étranger s’occupe ou sous-traite de nombreuses tâches : recherche du logement, gestion des démarches administratives et des abonnements utilitaires (eau, électricité, internet, téléphonie mobile) entre autres.
Alors, par où faut-il commencer pour préparer sa retraite à l'étranger ?
Cela va dépendre de votre caractère, de votre côté prévoyant ou insouciant.
Dans tous les cas et pour tous les profils, notre première suggestion est d’aller sur place pour humer l’air local et vérifier que ce pays, cette île, ce quartier, cette plage est fait (ou pas) pour vous. Renoncer, changer d’avis ou de spot sera, à ce stade, sans conséquence grave, voire salvateur ! (lire notre dossier “voyage exploratoire : coût ou investissement?” dans la rubrique "S'inspirer" de notre plateforme - en accès gratuit après inscription).
Ensuite, pour le reste, plusieurs options sont possibles.
Vous pouvez ne rien préparer, ou pas grand chose, et vous installer là où vous le souhaitez, chercher un logement temporaire sur une plateforme de réservation, puis voir sur place et gérer les démarches d’expatriation au fur et à mesure.
Cette formule convient à certaines personnes qui se laissent porter et ne s’embarrassent pas de contraintes. Ce n’est pas forcément une mauvaise option, elle offre beaucoup de souplesse et est d’autant plus facile à vivre quand on est seul(e).
L’inconvénient principal, c’est le risque. Sans parler d’engager des démarches, ne pas identifier vos options dans certains domaines (notamment la santé et la fiscalité) peut coûter cher.
Un autre inconvénient est le coût potentiel lié au manque d’anticipation. Des aller-retours seront sans doute nécessaires, pour renouveler un visa par exemple, ou parce que tout ne peut être géré à distance. On peut donc parfois gagner du temps et faire des économies en anticipant certaines démarches.
Une autre option consiste à anticiper les choses et faire une checklist (ou liste de tâches) qui devra dans l’idéal, pour être la plus complète possible, récapituler les points suivants :
Vous pouvez élaborer cette checklist vous-même grâce, notamment, aux nombreux sites internet, forums en ligne, réseaux sociaux et groupes facebook qui existent sur le sujet.
L’avantage principal, c’est que toute l’information utile pour élaborer votre checklist est disponible, et majoritairement gratuitement.
L’inconvénient, c’est que l’information est pléthorique, et souvent contradictoire lorsqu’il s’agit de cas particuliers. Si vous cherchez des éléments d’ordre général, il vous faudra “simplement” trier l’information et distinguer laquelle est fiable et à jour parmi de nombreuses ressources. Si vous cherchez des informations particulières liées à votre profil, votre situation, votre projet (et ce sera nécessairement le cas), il vous faudra probablement trouver un moyen de vérifier l’exactitude des informations récoltées. Les forums et réseaux sociaux regorgent d’infos et de conseils d’expatriés qui souhaitent sincèrement partager leur expérience et aider les candidats au départ mais, pour les cas particuliers et sur certains sujets techniques ou complexes, il peut être difficile, face à des réponses parfois contradictoires, de savoir qui a raison.
Tout ça prend du temps...
Vous pouvez ensuite gérer ces démarches vous-même, parfois avec l’aide d’un professionnel sur certains sujets : agent immobilier, conseiller en gestion de patrimoine, avocat ou notaire pour les questions liées à l’immobilier, à la fiscalité ou à votre succession, pour ne citer qu’eux. Nous recommandons en effet, si vous gérer vous-même votre projet, de veiller à sécuriser à minima les questions d’ordre juridique (notamment votre régime matrimonial et de succession) et celles liées à la santé et à la fiscalité.
Les difficultés à gérer soi-même son projet sont nombreuses. En voici au moins deux :
Une autre option encore consiste à vous faire aider et accompagner par un interlocuteur qui va gérer le projet et coordonner pour vous toutes les démarches et les interlocuteurs en France et dans votre pays d’accueil.
C’est l’offre de services de neoexpat, qui propose une approche innovante de l’expatriation à la retraite en mettant l’humain et le digital au service de votre projet :
Neoexpat a décomposé un projet d’expatriation à la retraite en 5 grandes étapes (1. s'inspirer, 2. s'orienter, 3. se préparer, 4. s'installer, 5. s'intégrer) et 15 balises, et propose sur sa plateforme :
Pour aller plus loin :
Préparez maintenant l'après-covid
Pourquoi la retraite à l'étranger ?
Quelles barrières vous empêchent de vous lancer ?
Quels critères considérer pour choisir un pays pour sa retraite ?
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